TOURISME – Après le ministère du tourisme, c’est au tour de l’Office national marocain du tourisme (l’ONMT) de rassurer sur la situation au Maroc suite à l’annonce de la faillite du voyagiste anglais Thomas Cook, qui a vu ses parts de marché au Maroc se rétrécir d’année en année, au profit des nouveaux entrants notamment les tour-opérateurs online, jusqu’à son arrêt d’exploitation qui a pris effet ce lundi 23 septembre.
Présent au Maroc depuis plusieurs décennies, Thomas Cook figurait parmi les principaux acteurs du tourisme international dans le pays. Son objectif contractuel avec l’ONMT en 2019 était chiffré à 102.000 clients tous marchés confondus, avec la mise en place en propre de 50.000 sièges aériens charters dédiés exclusivement à sa clientèle britannique et belge, précise l’ONMT dans un communiqué.
L’arrêt d’exploitation de Thomas Cook qui a pris effet ce lundi 23 septembre met ainsi fin à ce contrat. Une situation qui risque de faire perdre au Maroc quelques milliers de clients pour cette année 2019, souligne l’office marocain, précisant que pour l’heure, l’entreprise britannique créée en 1841 avait déjà réalisé 60% de ses objectifs en termes de clients et 90% des objectifs de sièges aériens.
“Aujourd’hui, compte tenu de la situation, l’ONMT, comme tout acteur du tourisme dans le monde, est attristé de voir disparaître le pionnier universel du voyage packagé, mais demeure confiant sur la résilience de la destination Maroc à travers le développement de l’activité des compagnies aériennes et celle des autres Tour-Opérateurs, qu’ils soient classiques ou en ligne” indique la même source.
Pour communiquer sur les différentes destinations marocaines en direction des touristes potentiels, des campagnes conjointes ont été réalisées cette année avec Thomas Cook sur les marchés britanniques, allemands, belges ou encore français à travers la marque Jet tours. L’ONMT a également assuré prendre contact avec les hôteliers réceptifs de Thomas Cook pour étudier, ensemble, les plans d’actions qui s’imposent pour récupérer les parts de marché perdues.
